Alain Marie reprend le flambeau. Il fait évoluer le Bordager, lui trouve un nouveau look, et d’un dos carré collé… et grossit (96 pages). Des centaines de listes de mariages sont éditées.
Cette année-là, le Cercle participe au Congrès national de généalogie, à Vichy, comme en 1991, à Bordeaux.
En septembre 1993, un colloque s'organise, Salle des Concerts, au Mans. Son thème : "Les malheurs du temps", évoque les incidents climatiques et les épidémies, dans le Maine, le Perche et l’Anjou. Des dizaines d’adhérents réalisent des relevés, des comptages… Plusieurs intervenants professeurs d'histoire à l'université ou dans ses lycées de la ville animent cette rencontre.
Au cours de 1994, un accord avec les Archives Départementales de la Sarthe, permettent de microfilmer les registres paroissiaux afin de préserver les documents originaux. L'opération à laquelle participent trois adhérents du Cercle va durer plus de cinq ans. En 1994, la qualité de la revue est distinguée par la fédération française de généalogie qui lui décerne, ex-aequo, le Prix Gaston Sagot de la meilleure revue généalogique.
Alain Marie et Roger Nouet réalisent une superbe exposition nommée "Les noms de famille dans le Maine". En trois parties, elle évoque les patronymes au cours des siècles, la recherche en généalogie, le CGMP. Elle s'installe à la médiathèque Louis Aragon, au Mans, puis devient itinérante dans plusieurs mairies et autres salles du département…
En 1997, le Cercle atteint l'âge de 25 ans. Il compte 1 250 adhérents dont 350 Sarthois.